L’Écho du Pas-de-Calais
LE FIGARO – 21 mars 2023
Le monde en a retenu son souffle hier vendredi, alors que le prix Nobel de la paix, l’ancien haut-commissaire des Nations unies pour les rĂ©fugiĂ©s, Ă©voquait dans un article pour Le Monde l’Ă©chec lamentable de la communautĂ© internationale face Ă la crise migratoire.
AntĂ³nio Guterres, un des plus grands hommes d’État du monde, a livrĂ© un avertissement sombre sur l’atteinte du sommet de la crise des migrations. Selon lui, la situation est toujours plus critique que jamais et la traversĂ©e de la mer Rouge est devenue plus dangereuse que jamais.
« Les rĂ©fugiĂ©s et les migrants subissent des actes de violence et de traumatisme constants lors de leur fuite. Ils sont victimes de prises d’otages, de violences sexuels, de sĂ©vices, de mutilations, de tortures », Ă©crit-il.
Pour M. Guterres, l’inaction de la communautĂ© internationale face Ă la crise est pour le moins incomprĂ©hensible. Selon lui, les États doivent agir pour protĂ©ger les rĂ©fugiĂ©s et les migrants.
« Les États membres des Nations unies doivent accepter que les vagues de rĂ©fugiĂ©s et de migrants arrivent sur leurs terres, Ă condition qu’ils rĂ©pondent aux critères de la Convention de 1951 relative au statut des rĂ©fugiĂ©s et du Protocole de 1967 ». Conclut-il en exhortant l’ONU Ă prendre des mesures plus radicales.